L’industrie forestière en Colombie-Britannique vit des heures sombres avec environ 800 pertes d’emplois ces dernières semaines avec la fermeture de trois usines.
Certaines autres ont coupé dans la production ou ont fermé la production indéfiniment à cause de la difficulté à s’approvisionner en billots.
Malgré tous ces défis, l’usine de pâte Kruger à Kamloops continue de générer des profits, selon les représentants de la compagnie. Le représentant syndical Wes Mitchell, qui se trouvait à Prince George où on a annoncé la perte de 300 emplois, avoue que l’usine de Kruger se trouve en bonne posture pour la suite des choses.
« L’industrie forestière en général m’inquiète beaucoup, mais je crois que Kruger est en meilleure posture que bien d’autres, » commente M. Mitchell. Il n’y a pas de panique à bord. L’entreprise a un plan et nous les aidons du mieux possible. Il y a quelques embuches avec le gouvernement, surtout l’inaction du gouvernement, selon nous. Beaucoup de promesses mais peu d’action. Certaines idées sont excellentes, encore faut-il les réaliser. »
L’usine de Kruger compte 340 employés à temps plein. Pour le syndicat, la principale inquiétude se trouve au niveau de l’approvisionnement en fibres à travers la Colombie-Britannique. Même si l’usine semble avoir de bons stocks, l’approvisionnement actuel compte pour seulement 17 jours si les camions cessent de rouler.
Les questions de fibres sont les principales inquiétudes. Le gouvernement a bien certaines idées pour aider quelques-uns d’entre nous : nous avons envoyé des lettres avec quelques bonnes idées de notre crue. On nous a donné du feedback et la communication est excellente. Certaines idées doivent être implantées maintenant, car le temps joue contre nous. Plus nous attendons, plus d’usines fermeront et plus de travailleurs perdront leur emploi et ne feront plus rouler l’économie. C’est tout simple, » de conclure M. Mitchell.
Jaclin Ouellet, Journaliste, Le Maître papetier