La pandémie a forcé de nombreux gouvernements à confiner la population, ce qui a provoqué une profonde contraction de la consommation de biens et services de par le monde.
Le PIB chutera de près de 6 % aux États-Unis et au Canada, soit un recul deux fois plus prononcé que lors de la dernière crise de 2008-2009. Contrairement à la dernière crise financière, les économies émergentes comme la Chine ne pourront amoindrir le choc, car elles entreront également en récession cette année.
L’industrie forestière est majoritairement cyclique, ce qui signifie qu’une crise économique implique une baisse de la demande et des prix. Ceci accentue la pression sur la rentabilité de ces entreprises manufacturières parce qu’il y a simplement trop de fournisseurs et moins de clients. La réponse des industriels du secteur forestier a toujours été de diminuer la capacité de production pour tenter d’assainir le fragile équilibre entre l’offre et la demande. Les économistes anticipent qu’il faudra attendre la fin de 2021 avant de retrouver un niveau d’activité économique similaire à celui qui prévalait avant l’arrivée de la COVID-19. Puisque la crise sanitaire n’affecte pas tous les secteurs de l’économie de la même manière, ce retour à la normale diffèrera d’un produit forestier à l’autre.