La CSN craint pour l'avenir de la scierie Petit Paris

Scierie Petit Paris

De l’industrie
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Dans un récent communiqué, la CSN exprime ses préoccupations quant à l'avenir de la scierie Petit Paris à Saint-Ludger-de-Milot, au Lac-Saint-Jean.

L'entreprise, une coopérative à 50 %, risque d'être vendue, ce qui entraînerait le transfert de son approvisionnement en bois de la forêt publique vers une autre usine, notamment celle d'Arbec-Rémabec à l'Ascension-de-Notre-Seigneur. Cette décision pourrait avoir des conséquences graves pour la communauté locale, fortement dépendante de l'économie de la scierie, selon Pierre Godin, vice-président du Syndicat des travailleurs de la Scierie Petit-Paris-CSN.

La FIM-CSN appelle la ministre des Ressources naturelles et des Forêts à ne pas autoriser ce transfert tant qu'une solution viable pour Saint-Ludger-de-Milot n'a pas été trouvée. Elle met en garde contre une approche purement économique dans le secteur forestier, soulignant l'importance du développement régional. La FIM-CSN demande également un moratoire sur le transfert de bois de la forêt publique et sollicite l'intervention du député du Lac-Saint-Jean et du maire de Saint-Ludger-de-Milot pour trouver des solutions pour l'avenir de la scierie Petit Paris.

Ces préoccupations mettent en lumière les enjeux sociaux et économiques liés à l'industrie forestière au Québec, soulignant l'importance de prendre en compte les intérêts des communautés locales dans les décisions concernant l'utilisation des ressources naturelles.