Le syndicat Unifor rencontrera prochainement la haute direction de Domtar afin de discuter de l’avenir des usines de Kénogami et de Dolbeau, qui emploient ensemble plus de 400 travailleuses et travailleurs.
Le directeur québécois d’Unifor, Daniel Cloutier, explique que la baisse de la demande pour certains types de papier, notamment le papier journal, accentue les inquiétudes dans la région. Des arrêts de production survenus au cours des derniers mois à Kénogami ont contribué à accroître l’incertitude.
Unifor souhaite obtenir des engagements clairs sur la vision à long terme de l’entreprise et évoque la possibilité de reconversions industrielles pour maintenir l’activité. « Nos membres méritent des réponses transparentes. Ces installations sont essentielles pour l’économie locale », a déclaré M. Cloutier.
Domtar, qui rencontre régulièrement ses parties prenantes, a indiqué dans une déclaration qu’elle poursuit l’exploitation de ses usines « de façon responsable », en tenant compte des tendances du marché et des cycles économiques.
L’incertitude entourant l’avenir des installations préoccupe aussi la CSN, qui réclame davantage de transparence. Selon Gilles Vaillancourt, représentant du Syndicat des travailleurs de pâtes et papiers de Kénogami, cette situation affecte non seulement la vie professionnelle mais également la vie familiale des employés.
Alors que l’industrie forestière québécoise traverse une période de mutation, l’avenir des usines de Kénogami et de Dolbeau apparaît comme un enjeu majeur pour l’économie et la stabilité sociale de la région.