Il existe actuellement au moins 650 postes vacants sans personne pour les remplir au sein de l’industrie forestière en Ontario.
L’Ontario Forest Industries Association (OFIA) a sondé ses membres et en date de la fin mars, l’offre dépassait la demande. L’OFIA et Forests Ontario ont mis en place plusieurs stratégies pour recruter et former de la main-d’œuvre afin de répondre aux besoins de l’industrie. En entrevue téléphonique, la coordonnatrice Opérations et membership de l’OFIA, Lauren McBride, a laissé entendre que des efforts intenses sont faits pour apporter des solutions.
Parmi les membres actifs de l’OFIA et de Forests Ontario, mentionnons Georgia-Pacific, Interfor (Elk Lake) et Temagami Forest Management Corporation. « Globalement nous constatons comme partout au Canada des départs à la retraite sans que ces départs ne soient comblés, » poursuit Mme McBride. En Ontario, le secteur forestier manque à ce point de main-d’œuvre qualifiée qu’il ne peut pas réaliser son plein potentiel économique. Si on ne s’occupe pas de cette situation, ce sont des communautés entières de la province qui s’en ressentiront, » ajoute-t-elle.
Pour l’heure, des efforts sérieux sont faits à travers les collèges et universités pour mousser la foresterie auprès des jeunes. « L’objectif est d’impliquer nos institutions dans les campagnes de recrutement. » Mme McBride persiste et signe également du côté des travailleurs étrangers. Un des membres de l’OFIA à Thunder Bay compte en ce moment 30 employés ukrainiens et le recrutement va bon train.
Jaclin Ouellet, Journaliste, Le Maître papetier